L’ESPRIT
Une fusion prenant sa source dans les trépidations de la tradition gnaouiya et éclaboussant en geysers les autres continents de la musique… 2ème opus avec son gang maroco-sénégalais University of Gnawa, Mazal est à ce titre une éclatante réussite : l’afrorock (Inchallah, Jilala), la chanson maghrébine (Une dune pour deux, Mazal), le flamenco (Yasmine avec Niño Josele), le jazz (Water-line avec Emilie Parisien) et le blues mandingue (Baba Mimoun) y sont contaminés pour le meilleur : la transe !
Extrait de l’article de Jérémy Bernède (Midi Libre, 17 novembre 2014)
2 nominations aux Africa Music Awards 2015, dans les catégories :
« Best Artist African Traditional » et « Best Male Artist in North Africa »
LES MORCEAUX
Dès les premières notes, la magie opère : quelques accords de mandole, des mélodies entêtantes, une voix lumineuse et un groove saharien qui invitent au voyage. Essaouira ? Grand Sud marocain ? Vallée du fleuve Sénégal ? Andalousie ? On ne sait pas vraiment où nous embarquent Aziz Sahmaoui et ses musiciens de l’University of Gnawa, mais on les suit les yeux fermés. Dans Water-Line, les chœurs masculins invitent à la transe, tandis que dans Lawah Lawah, le raï se métisse au flamenco, dans une fusion qu’on croirait sortie des faubourgs d’Oran. Sur Jilala, c’est une fureur toute hendrixienne qui s’exprime, et sur Yasmine, le virtuose de la guitare flamenca Niño Josele enjambe la mer Méditerranée pour un morceau délicat marqué par l’improvisation et la poésie.
Extrait de l’article d’Églantine Chabasseur (RFI Musique, 19 novembre 2014)
LA PRESSE
Dans le sillage de Brian Jones, des Rolling Stones, les rythmiques de transe des gnawas du Maroc ont fasciné tant les jazzmen que les rockeurs.. Le cliquetis irrésistible des karkabous (castagnettesde cuivre) traverse le deuxième album d’ Aziz Sahmaoui…
Avec l’aide du producteur Sodi (Fela, Négresses vertes), Mazal réussit le parfait équilibre entre sons traditionnels et exubérance rock’n roll.
Extrait de l’article de François-Xavier Gomez (Libération, 22 novembre 2014)
« L’album s’ancre aussi dans l’Afrique tout entière. Son nom, Sahmaoui, signifie d’ailleurs « le très noir », comme il aime à le rappeler. Trente ans de carrière déjà et toujours cette recherche dans la musique fusion, capacité étonnante à mêler les sons et les genres dans un creuset heureux. Les racines nord-africaines qui se font rhizomes musicaux, jazzy, blues, flamenco, chaâbi, cajun. « Nous sommes africains et le Maghreb fait partie de l’Afrique. Il n’y a pas de doute. Certains peuvent l’oublier. Mais nous avons les mêmes codes artistiques. C’est ce que nous faisons au sein de l’University of Gnawa. C’est une africanité qui s’ouvre sur le monde. Ces intersections unissent. Certains rythmes rappellent la Louisiane, le blues, c’est universel. Et n’oublions pas que le rock et le jazz soufflent sur l’Afrique depuis très longtemps. Le passé, c’est l’Afrique, et le futur, c’est l’Afrique, c’est une rotation éternelle », conclut-il simplement. » – Hassina Mechaï (Le Point, Mars 2016)
CREDITS
Produced, recorded and mixed by Sodi, December 2013
Aziz Sahmaoui : lead vocals, n’goni, guembri, percussion
Alune Wade : bass, vocals
Adhil Mirghani : percussion, vocals
Hervé Samb : guitars, vocals
Cheikh Diallo : keyboards, kora, vocals
Naissam Jalal : flute
Michael Nick : violin
Niño Josele : flamenco guitar
Emile Parisien : saxophone
Rime Sahmaoui : vocals